On se souvient
qu'au 19ème siècle Henri de la Rochejaquelein, fils
de Louis, était avec d'autres légitimistes, propriétaire
d'une compagnie de navigation sur la Loire : les Insubmersibles,
compagnie qui disparut avec la concurrence de la voie ferrée
(se reporter à la vie de Anne de la Rochejaquelein, comtesse
de Beaucorps). Mon ami Jean Pageot, Vice Président du "Souvenir
Vendéen" me transmet une documentation sur le "La
Rochejacquelein", trois mâts qui aurait battu le record
de vitesse de la traversée de l'Atlantique. En effet, au
début du 20ème siècle, il fut construit par
les chantiers nantais de Chantenay (quartier sud ouest de Nantes)
une série de trois mâts pour le commerce des marchandises.
C'étaient des navires de 85 mètres de long capables
de transporter 3000 tonnes de marchandises. L'ouvrage du capitaine
Louis Lacroix "Les derniers grands voiliers" nous révèle
l'histoire de celui qui fut baptisé du nom de nos ancêtres
et appartenait à MM. Bureau et Baillergeau de Nantes.
Ce navire fut torpillé en novembre 1916, mais de 1901 jusqu'à
cette date, il fit un excellent service entre les cinq continents.
Il fait l'objet d'une controverse. En effet le record officiel
de vitesse de la traversée de l'Atlantique appartient officiellement
à la goélette américaine "Atlantic"
qui relia New York au Cap Lizard en Europe en 12 jours et quatre
heures ; ni Alain Colas, ni Birch, ni Kersauson n'ont réussi
à faire mieux.
Or d'après un rapport authentifié, Ernest Durât,
capitaine du "La Rochejaquelein" aurait dès 1903
fait mieux que le record de l'Atlantic datant de 1905. La polémique
est ouverte mais nous avons ainsi appris que "La Rochejaquelein"
s'est aussi illustré sur mer.
G. de BEAUCORPS
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