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Les
parents émigrent dès 1791 avec six de leurs enfants.
Seul, l'aîné, Henri, 19 ans, Officier de la garde Constitutionnelle,
reste en France. Il est l'un des défenseurs des Tuileries
le 10 août 1792 puis il retourne en Vendée.
Au premier soulèvement des paroisses provoqué par
les persécutions religieuses, la conscription et l'assassinat
du roi, les paysans lui demandent de se mettre à leur tête.
Il accepte le 12 avril 1793 en prononçant les paroles célèbres
:
"Si j'avance suivez-moi, si je recule tuez-moi, si je meurs
vengez-moi !"
Dès le lendemain, c'est une succession de victoires éclatantes
: Henri bouscule les Républicains,occupe les villes les unes
après les autres, remonte la Loire, prend Saumur d'assaut
le 9 juin et s'apprête à marcher sur Paris.
Mais
on perd du temps car il faut retourner faire la moisson. Le siège
de Nantes est un échec...
C'est
alors contre son avis la tragique campagne d'Outre-Loire. Henri
nommé généralissime conduit tout un peuple
à la recherche d'un port qu'on ne prendra pas et de l'aide
anglaise qui ne viendra pas. Il réussit à retourner
en Vendée, lève une nouvelle armée pour s'opposer
aux Colonnes Infernales mais il est tué le 28 janvier 1794
près de Cholet.
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