Dans le bulletin
de 1997 j'avais publié l'état de mes connaissances
sur les ascendants des enfants de Louis Auguste. J'ose espérer
que beaucoup de descendants conservent les bulletins et pourront
se référer au précédent pour comprendre
la suite car il n'est pas possible de tout reprendre à
la base à chaque fois.
Certains lecteurs du bulletin ont apporté des précisions
intéressantes : il s'agit de :
- Monsieur Jean Georges Martin, époux de notre cousine
Marie Antoinette Durye, sur du baron Durye, ancien secrétaire
général des Archives Nationales. Il m'a adressé
un tableau complet et complexe de la descendance d'Agrippa. Nous
ne descendons pas deux fois de lui mais quatre !
- Monsieur Michel Chatry, ancien élève de l'Ecole
Polytechnique et rédacteur de "chercheurs et curieux"
dans la revue du Souvenir Vendéen. Je ne saurais trop recommander
cette revue à ceux qui veulent en savoir plus, en toute
objectivité, sur les guerres de Vendée.
Monsieur Chatry a transmis la généalogie de la Maison
de Surgères.
La mère du Marquis en descendait par son père et
par sa mère (qui était par ailleurs la propre tante
de Lescure). La consanguinité était un phénomène
très habituel en milieu paysan puisque l'on se mariait
le plus souvent avec quelqu'un de sa paroisse ou d'une paroisse
voisine. Elle était aussi de mise dans l'aristocratie car
le nombre des familles nobles était limité or on
se mariait en général dans sa province. Plus on
montait dans la hiérarchie nobiliaire plus on se mariait
loin... avec des cousins.
L'Eglise n'empêchait pas les nombreux mariages entre cousins
germains ; elle était beaucoup plus stricte sur les liens
religieux avec ou entre parrains et marraines. Pour en revenir
à notre famille, voici quelques commentaires sur les tableaux
d'ascendances ci-joints. Henriette Sidrac de Granges de Surgères
descendait de cette illustre famille par son père et par
sa mère : la généalogie publiée en
1717 remonte jusqu'à 1027 ! C'est une noblesse poitevine
comme le seront la majorité des nobles acteurs des guerres
de Vendée. C'est à Poitiers que le Marquis Louis
Auguste, fils d'Henriette, essayera de se faire nommer délégué
aux Etats Généraux. La grande difficulté
pour se retrouver dans les tableaux généalogiques
est la multiplication des titres dont beaucoup font prime sur
le nom patronymique, comme actuellement Estissac ou la Rocheguyon.
Ainsi le grand père maternel d'Henriette apparaît
tantôt comme Surgères, tantôt comme Pontguyon.
En ce qui concerne Les Caumont d'Ade, Marc Louis avait épousé
sa cousine germaine et comme ses petits enfants vont se marier
entre eux, on connaît le degré de consanguinité
de nos aïeux ! Cela n'a d'ailleurs pas si mal réussi.
Ainsi sur les 64 tri-tri aïeux Agrippa était présent
quatre fois !
Histoire
Familiale (à suivre)
Un lecteur,
même très peu attentif, aura compris que les deux
filles d'Agrippa d'Aubigné, Marie de Caumont d'Ade et Louise
de Villette, toutes deux propres tantes de Madame de Maintenon
sont toutes deux ascendantes directes du Marquis de la Rochejaquelein
et de son épouse. Ces deux filles d'Agrippa qui sont donc
deux fois nos aïeules, ont été mêlées
bien sûr à la vie d'Agrippa, mais surtout Louise,
très intime à la jeunesse de Madame de Maintenon.
Ce sera l'objet d'un article dans le bulletin 1999.
G. de Beaucorps
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