Merci, chers amis, de "L'association de La Rochejaquelein" aujourd'hui présents en ce lieu de massacres d'êtres innocents accusés de gredins indignes de vivre.
Au moment où tant de peuples sont privés de liberté subissent un sort épouvantable, la France, jointe à d'autres nations pour défendre les droits de l'homme, ne doit pas oublier les victimes innocentes qui ont souffert ou continuent de souffrir de traitements indignes de la part d'êtres humains.
Comment ? Notre pays qui a vécu un passé rempli de si belles pages dans son histoire, fille aînée de l'église, aux êtres de toutes conditions sociales participant à la création de tant de monastères, à l'élévation de tant de cathédrales dans la tourmente du passé, peut-il encore maintenir dans son hymne national et faire chanter encore "qu'un sang impur abreuve nos sillons".
La crainte est de soulever des réactions au moment où tant d'autres sujets d'inquiétude s'emparent de notre avenir et paralyse toute œuvre sensée. Je demande aujourd'hui à ceux qui sont présents en ce lieu de souffrance, de penser à l'époque où la population locale venait chercher abri dans la profondeur de la forêt contre le formidable déchaînement passionnel d'une révolution avide de sang.
Cette population ne demandait que la tranquillité d'une vie familiale avec sa religion et ses prêtres. II lui fallait des chefs pour encadrer leurs défenseurs.
À nouveau, la cohésion sociale s'imposa, un Cathelineau, un Elbée, un Bonchamp, un Charrette, un La Rochejaquelein, un Stofflet, garde des Colbert de Maulévrier, avec tant d'autres acceptèrent de prendre la tête de cette levée de masse qui offrait le sacrifice de la vie.
Il est dans la vie, des moments où la peur doit céder la place à la volonté, au courage, au sacrifice ; ce n'est pas une leçon, c'est une suprême espérance.
Du sein de l'humanité, surgissent et surgiront toujours pour offrir à l'image de l'homme, Dieu le CHRIST, le sacrifice de la vie ou du fond de la conscience comme Jean Paul II nous a dit " N'ayez pas peur ".